Carnet de Route – Voyage du 25 décembre 2011 au 9 janvier 2012
Saint Denis de la Réunion
Arrivée à Saint Denis de la Réunion. Prise ne main de notre véhicule et installation à l’hôtel. Celui-ci très bruyant n’a rien à envier. Heureusement c’est juste une nuit.
Ballade dans la ville (rue piétonne, jardin de l’état, préfecture etc.). Nous découvrons les premières cases créoles pleine d’élégance et de raffinement avec certaines façades colorées. Sur les murs des bars, des épiceries s’étalent les publicités pour la bière locale « la DODO lé la ». La dodo fait partie du paysage culturel local !
Et premier soir rime avec premier rhum et premier cari.
Cirque de Salazie
Nous roulons vers le cirque de Salazie jalonnée par de nombreuses cascades. Une première halte s’impose aux cascades Niagara. Le site grandiose est entourée de champs de canne à sucre. Du haut de ses 50 m le débit est impressionnant. Halte rafraîchissante et possibilité de se baigner. Nous continuons sur la cascade Délices puis la célèbre cascade du Voile de la Mariée avant d’arriver au magnifique village de Hell Bourg. Randonnée, ballade le site est splendide. Nous dormirons au relais des cimes dans une vieille case créole rénovée. Au fin fond de ce village, on était inquiet quant à la restauration possible. L’hôtel possède un restaurant dans lequel nous ne serons pas en reste. Entrée, plat dessert pour 16 euros, carte originale avec plusieurs variétés de caris, achards, chouchou … bref super sympa avec des gens très accueillants.
La plaine des palmistes
Route vers Grand Ilet avec arrêt au belvédère de Mare à vieille place (vue sur la rivière fleurs jeunes). Ballade sur le site de Mare à poule d’eau. Randonnée dans la forêt de Belou-Bélouve (forêt primaire de l’ïle avec les tamarins des hauts)qui continue sur la cascade du trou de fer, passage à la cascade du chien.
En continuant notre route, un arrêt s’impose au bassin de la paix. Le sentier débute en traversant un pont, nous longeons une propriété coloniale avant d’emprunter un escalier en métal qui nous invite à descendre vers la cascade. 200 marches plus bas on arrive sur le site. Le bassin est entouré d’orgues basaltiques. Superbe ! La rivière compte une dizaine de bassins mais l’eau y est bien fraîche, ce qui s’empêche pas Bruno de se baigner. Bassin de la mer, cascade arc-en-ciel etc. Le tout nous permet de nous introduire dans la vallée et Takamala qui nous offre un spectacle grandiose avec des points de vues à couper le souffle.
Nous finirons notre route pour arriver sur le site de la plaine des palmistes, lieu où nous resterons 2 nuits.
Le volcan et la plaine des cafres
Départ matinal pour aller à la découverte du volcan, en empruntant à partir de Bourg Murat, la route forestière qui s’élève rapidement au milieu des pâturages en découvrant le panorama grandiose des principaux sommets réunionnais : le Piton des neiges, le Grand Bénare mais aussi la Roche Ecrite, le Cimendef. En route, on s’arrête au Nez de Bœuf (2136m) pour le point de vue époustouflant sur le canyon de la rivière des remparts et le village de Roche Plate en contre bas. Peu à peu les vertes prairies laissent place à un paysage lunaire comme la saisissante Plaine des Sables, ancienne caldeira du volcan. La piste file telle une ligne droite à travers le désert. Notre petite clio nous secoue un peu, mais le spectacle procure une sensation de solitude grandiose.
On poursuite un peu plus loin en arrivant sur le cratère de Commerson. Se pencher au dessus de son impressionnant pic de 160m depuis le belvédère donne le vertige. Quelques reliefs encore avant d’atteindre le parking de Bellecombe. Du haut de la barrière le choc : le Piton de la Fournaise, la caldeira principale du volcan. La beauté du lieu laisse sans voix. La lave refroidie recouvre le sol et son noir se mêle au couleurs ocres, orangées, fleuretant avec les nuages qui commencent à monter doucement. Sensation bizarre de savoir que l’on marche sur des roches veilles de 500 000 ans comme sur des roches de quelques mois. La route des cratères est maintenant interdite aux randonneurs (trop dangeureuse). Une chose est sûre, on ne s’est pas encore levé assez tôt, les nuages nous ont déjà rejoint. Pour profiter du spectacle et de la fraicheur, il aurait fallu descendre aux lueurs de l’aube dans l’enclos et avant 10h.
Le bassin bleu et l’anse aux cascades
Nous poursuivons notre descente pour arriver sur l’anse aux cascades. Ce site enchanteur au milieu des fougères nous ravi.
En repartant, plusieurs haltes nous permettent de découvrir la lave à la rencontre de l’océan : souffleur d’Arbonne, puits des Anglais, puits des Français etc. On arrive à Saint Pierre où nous resterons plusieurs jours pour sillonner les environs.
Voilà une ville fort agréable avec de nombreuses terrasses et la mer et son lagon de corail en plein centre ville. Le soir bon nombre de restaurants s’offrent à nous. Notre choix s’oriente vers le DCP et croyez-moi nous ne sommes pas déçus. Ce restaurant est à conseiller particulièrement. Accueil super sympa avec un cuisine uniquement avec les poissons pêchés la veille. Difficile de trouver plus frais ! Thon banane (et non ce n’est pas avec des bananes, amis un type de thon extrêmement fin), espadon, carpaccio au citron vert etc. le tout accompagné de salade ou de pomme de terre. Quant aux rillettes servies à l’apéro, c’est tout simplement exquis. La déco avec toutes les bouteilles et bocaux de rhum arrangé donne le style et l’ambiance. C’est notre resto chouchou, à faire et à refaire, d’ailleurs on ne s’en privera pas.
Le lendemain matin, on ne rate pas le célèbre marché forain, qui s’étire sur tout le front de mer, haut en couleurs, en senteurs et en saveurs. Les gens y sont super agréables, décontractés, on y resterait des heures.
Trop de choses à voir dans le coin. On notera le musée « la Saga du Rhum », le parc Exotica (pas terrible du tout), les ravines avec de magnifiques coins pour se baigner.
Le coin de la rivière Langevin nous attire particulièrement avec le bassin des hirondelles, la cascades du trou noir et la cascade grand galet. Grandiose et baignade sous les cascades assurée si on arrive à rentrer dans l’eau !
Nous sommes au 31 décembre. Réveillon autour d’une langouste (c’est vrai on a déjà développé une certaine addiction à ce met délicieux quelque soit la façon dont il est cuisiné). Mais nous ne pouvons pas passer à côté de l’ambiance très particulière d’un réveillon à la Réunionnaise sur la plage avec 30° et les pieds dans l’eau . C’est une tradition à La Réunion. Des milliers de personnes se réunissent au bord du lagon pour fêter le Nouvel An. Pique-nique, grillade, mais aussi danses et feux d’artifice… A vivre au moins une fois !
Le cirque de Cilaos
Matin du 1er janvier 2012, c’est très calme. On en profite pour découvrir le cirque de Cilaos, le plus encaissé. Route impressionnante avec ses 400 virages, surplombant des à-pics profonds. Les lentilles de Cilaos comme les broderies sont réputées, malheureusement la visite de la maison de la broderie est fermée (normal un 1er janvier). Quant au vin, on passera le sujet. Ballade, découverte, journée dans les hauteurs. Le retour est un peu flippant. La pluie provoque de nombreux éboulis, on zigzaguent entre les pierres, en espérant ne pas en recevoir sur la voiture. D’ailleurs on lit dans le guide que cette route est souvent coupée à la suite d’éboulis. On corise même les engins qui vont déblayer la route. Ouf on est passé !
On continue notre tour de l’île. On remonte par l’ouest. Direction Saint leu avec un passage à Saint Louis, mais comme les distilleries, la sucrerie est fermée. Passage sur le gouffre et le souffleur impressionnant. Arrivée à Saint Leu, avant de trouver notre hébergement, on s’arrête à Kélonia, observatoire des tortues marines.
On a choisi Saint Leu pour ne pas être dans l’effervescence de Saint Gilles, mais c’est peut-être une erreur car il y a beaucoup de choses à faire en partant de St Gilles.
Bruno a le plaisir de voir tortue, dauphins et poissons en plongée. Moi, je les apprécie avec masque et tuba dans le lagon. Une foule multicolore de poissons tropicaux dansent sur le corail. Dur dur pour les coups de soleil dans le dos, car muni de mon appareil photo étanche, je ne me lasse pas de les photographier.
Saint Leu est le site du parapente (vol au dessus de la barrière de corail) et Saint Gilles, le départ de plusieurs navigations dont celle avec les dauphins. Là on se régale, c’est magique, grandiose, on ne se lasse pas du spectacle.
Autre spectacle que l’on s’est offert pour notre Noel, c’est le tour de l’île en hélicoptère. C’est au petit matin que nous décollons, avant que le coton des nuages ne se masse autour de sommets. En moins d’une minute, la mer, la ville et les hommes ont disparu. Passés les derniers champs de cannes à sucre, la Réunion sauvage défile. La lumière pure du matin joue avec les hautes branches des tamarins, s’insinue dans la touffeur de la forêt. On survole cirques et cascades, cratères, les nombreux lieux accessibles uniquement après de très longues heures de marches. On ouvre le chapitre des émotions pures…
Voilà, on oublie surement plein de choses car y’en a tellement à voir. Les cascades toutes plus belles les unes que les autres, la nature etc. bref encore un voyage superbe. Sans oubliez ce dernier jour sans baignade pour cause de requins. C’était la première fois que l’on voyait le drapeau « attention requin » pourtant, qu’elle plage sublime !
N’hésitez pas à visionner le montage réalisé « Metiss Bourbon« , les photos parleront d’elles-mêmes.