Départ le 18/07 – Paris/Oslo
Première étape Oslo. On perd déjà 10 degrés mais c’est une ville sur front de mer en bord de fjord bien agréable. Des jardins et des espaces verts partout, des styles architecturaux diverses, l’art dans les rues, ballade sur le port.., bref une bonne et belle soirée de transition.
Demain on passe le cercle Arctique, on va sortir les polaires, je crois. Étape au nord de la Norvège à Tromso avant d’arriver au Spitzberg puis de passer le 80eme parallèle .
Une bonne nuit pour reposer les pieds et attaquer demain tôt le matin 😴
Le 19/07 – Oslo /Tromsø/Longyearbyen
78°13′ N, ca y est nous y sommes. Nous avons passé le cercle polaire et bientôt le 80ème parallèle.
8° et un vent polaire nous accueillent, donc l’équipement est de mise (ressenti 4°).
Longyearbyen -78° 13’N
On ne vient pas au Spitzberg pour sa « capitale« , Longyearbyen. Étalée de part et d’autre d’une morne vallée glaciaire, la ville affiche des airs de station de sports d’hiver à l’intersaison. Partout, des motoneiges garés. Le spitzberg, on y vient en partie pour les ours blancs… Ceux-là, du moins, sont au rendez-vous : un premier dès l’aéroport, près du tapis à bagages ; un autre (pouilleux) dans le hall de l’hôtel Radisson Blue ; un troisième, sur fond de paysage surréaliste, à l’entrée du supermarché…
Longyearbyen est une ville minière qui se traverse très vite, mais les paysages et les glaciers changent de couleurs au fil de la journée. Ça mitraille déjà pas mal…
Là haut, au pôle nord, on est près pour toutes les découvertes. Ce soir dans l’assiette du morse (c’est une première), du renne et de la baleine. Chacun a fait l’objet d’une macération. Notre avis : pour goûter ça va, mais cela n’ira pas au delà.
Demain, départ pour 2 jours de randonnées zodiaque dans les fjords.
20/07 et 21/07 – Taste of Arctic – 2 days summer adventure to Isfjord Radio
Expédition polaire, direction isfjord radio station crée en 1933. Équipement obligé, nous voilà tels des pingouins qui peinent à se déplacer. Mais bon les 5 degrés ne nous font guère hésiter à empiler les couches. Après 2h de zodiaque dans un spectacle grandiose, on arrive au milieu de nul part. Les hôtes nous accueillent le fusil sur l’épaule près à faire fuir les ours qui viendrait d’un peu trop près nous faire la bise. Drôle de lieu pour fêter ses 50 ans, non? Mais ici le temps s’arrête ou reste suspendu. En tout cas on le vit différemment dans ce cadre sauvage et presque inhospitalier. « Le camp radio » est une niche cosy au milieu de la toundra. Ici on pause tout, entouré par la mer, on se vide la tête.
Accompagnés de notre guide, fusil au bras, gun à la ceinture, nous partons à la découverte d’isfjord radio. Un espace immense où la toundra nous offre des couleurs d’été.
Des rennes, des traces d’ours, des oiseaux et donc des renards arctique. Et surtout un calme et un silence dont on se nourrit.
Au bout du monde, nous avons dans notre « camp » une chef cuisto incroyable. Ce soir après une soupe au céleri crème et ses filets de baleine fumés, nous avons eu deux coquilles st Jacques cuitent au feu de bois dans leur cloche, sur lit de purée de pois et graines de Grenade. Un truc aussi délicieux qu’improbable. Mais ce n’était que le 2eme met. Ensuite le plat principal était une longe de porc avec sa saucisse haricot vert pomme de terre et sa sauce au vin. Pour finir, surprise au chocolat. Mais là c’est indescriptible.
Bref on sort de table après 2h30 avec d’intensives discussions en anglais (je suis épuisée). Bon ok, comme on n’a pas le droit de sortir pour aller digérer, à moins d’avoir un guide avec son fusil, on pouvait continuer les discussions toute la nuit qui est aussi blanche que nos après midi parisiens. Superbe soirée avec nos amis norvégiens et notre guide.
22/07 au 26/07 – Artic aventure
Retour à Longyearbyen
Visite du musée du Svalbard, dans un grand bâtiment bas bardé de cuivre, en aval de la rue principale. La partie gauche abrite les départements « arctiques« de l’université très réputée de Tromsø (au nord de la Norvège).
16h – On embarque sur notre bateau d’expédition le MS Nordstjernen, à l’atmosphère empreinte de nostalgie, qui nous emmène à la découverte de l’essence du Spitzberg.
Barentsburg, dernier îlot de l’empire soviétique – 78° 04′ N
Première escale dans la communauté russe de Barentsburg, où nous découvrons ce village minier et assistons à une représentation folklorique russe. C’est le second lieu le plus habité du Svalbard après Longyearbyen et compte environ 400 habitants, quasiment tous des Russes et Ukrainiens. Aucune route ne permet d’atteindre Barentsburg. On ne peut atteindre la ville que par bateau en été et motoneige en hiver. La principale activité économique de la ville est l’extraction de charbon.
Continuation dans l’Isfjord vers le nord, en longeant Prins Karls Forland.
La baie de la madeleine fut nommée Sainte Madeleine, patronne des baleiniers. Elle fut d’abord appelée « la baie des dents » en raison des nombreux morses. Onze glaciers sont visibles depuis la baie et nous offre un mouillage abrité. c’est un moment fort. Ce qui me frappe, ce sont ces montagnes acérées, sorte de forteresse, qui cernent ce petit fjord. Le glacier présente un front de glace de 40m de hauteur.
La Baie se présente à nous tel un petit joyau naturel. On enfile polaire, veste gortex, bonnet et chaussures de marche. C’est notre premier débarquement et nous rejoignons le glacier en zodiac, accostant sur la mince presqu’île de terre qui la protège de la mer.
Nous continuons notre navigation vers le nord. Le capitaine nous signale un groupe de deux ou trois baleines à tribord. Aileron visible, souffle puissant et magistral coup de queue final : une baleine à bosse. Un plus loin les baleines blanches (béluga) nous offrent une danse majestueuse dans le soleil qui commence à flirter avec l’horizon.
Le glacier Monaco – Liefefjorden
En naviguant vers le glacier de Monaco, nous longeons de nombreux petits îlots accueillant des canards eider l’été. C’est le lieu idéal pour observer l’ours polaire en quête d’oeufs. A bâbord, ils sont là les polars bears ! On mitraille … Une mère et son petit (déjà bien gros) nous offre un spectacle époustouflant.
Texas Bar
Nous débarquons et découvrons « texas bar » vielle cabane de trappeur. J’aperçois un petit renard blanc et marron, portant encore une partie de son pelage d’hiver. Je crie « renard, renard! »… Evidemment personne ne parlant français ne comprend et j’ai oublié comment on dit renard en anglais. Polar fox bien sur ! Il se laisse approcher à dix mètres, pas le moins du monde impressionné.
On passe le 80° parallèle, nous sommes au pôle Nord
Le temps est top et nous passerons le 80° Nord en direction de Moffen, un refuge réputé pour les morses. L’île est plate, elle est d’accès aisé pour les mammifères marins. Elle est un lieu important pour les morses dont on trouve de grandes colonies. L’île est aussi un lieu de reproduction important pour les oiseaux. L’île est une réserve naturelle et fait partie du parc national de Nordvest-Spitsbergen.
Ny-Alesund, station de recherches
Découverte du Kongsjord, le plus grand fjord de la côte nord-ouest du Spitzberg et du Krossfjord. Le paysage varie des vastes plaines de toundra jusqu’aux sommets alpins et aux glaciers plongeant dans l’océan. Au fond du fjord, le majestueux glacier Kongsbreen offre un décor grandiose.
Escale ensuite à Ny-Ålesund, site de recherches du Haut-Arctique. C’est la station la plus septentrionale du monde (78°55′), ancienne cité minière marquée par une série d’accidents meurtriers, elle abrite une communauté scientifique : trente chercheurs l’hiver, cent cinquante l’été. Une dizaine de pays (dont la France) y sont représentés. Du bateau, le village ne ressemble à rien : deux quais de débarquement, un bâtiment un peu élevé où s’effectuait le tri du charbon, une vingtaine de maisons en bois…
Malgré le grand soleil, un vent glacial souffle sur Ny-Ålesund. Une fois à terre, la situation apparaît plus contrastée. Entre mer et montagne, le village ne manque pas d’allure, dans une glaciale symphonie de bleu, de gris et de jaune. Interdiction de marcher hors du chemin, pour ne pas déranger les oiseaux.
Kongsfjorden – La baie du roi- 79°0’0″ N
L’entrée du fjord est de 26 km de long et sa largeur varie de 6 à 14 km. Deux glaciers bordent le chenal, Kronebreen et Kongsvegen. Impossible de débarquer. Un ours se prélasse et nage tranquillement dans les icebergs. on ne se lasse pas du spectacle…
A beautiful expédition with polar fox, polar bears, Walrus, béluga , a lot of birds… And spectcular views.