Namibie, Botswana, Zimbabwe

Du 28 décembre 2009 au 10 janvier 2010

28 décembre 2009

Arrivée à Windhoek, capitale de la Namibie.Prise en main de notre véhicule et c’est partie pour l’aventure africaine. Découverte de la ville, petite capitale, aux allures allemandes qui constitue tant par sa position géographique que par son importance, le centre névralgique du pays. Aussi peu peuplée soit-elle (170.000 habitants), Windhoek illustre la diversité des peuples namibiens

29 décembre 2009

Route vers le désert du Kalahari, qui n’est pas un désert contrairement à ce que l’on pense, ses précipitations annuelles étant supérieures à celle d’un désert. C’est la rareté des eaux de surface qui le fait tenir pour désert. A peine arrivé au Game Ranch (notre hébergement monté sur pilotis au sommet des dunes), nous partons pour notre premier safari. Antilopes, Oryx, gnous, springboks, zèbres, autruches, mais aussi des petites espèces telles que le suricate vivent en communauté.
les + : se perdre dans les dunes rouges du Kalahari

 

 

30 décembre 2009

Nous poursuivons notre route vers Sossusvlei qui est ce que l’on appelle en Afrique australe un « pan », soit une sorte de lagune asséchée à l’intérieur du désert. Sossusvlei et ses alentours constituent une des seules richesses accessibles de la majestueuse mer de sable s’étendant sur 300km de long et 150km de large au cœur du désert de Namib.

 

 

On atteint notre campement par une vallée bordées de dunes suivant le lit de la rivière asséchées nommée Tsauchab. Nous arrivons au cœur du parc Namib-Naukluft, La perspective impressionnante du désert se découvre en une infinie suite de vagues de sable souples et rebondies, alternant jeunes, oranges et ocre. Le paysage est fascinant, appelle mystère, silence et sérénité. Impossible de rester insensible à la magie du lieu.

 

31 décembre 2009

Le plus beau nouvel an, un vrai cadeau, à faire sans retenue : le survol du désert de Namib en montgolfière. Se lever aux aurores, ca vaut vraiment le coup, et c’est impossible de trouver les mots pour décrire ce spectacle énorme. Après ce vol énorme, nous atterrissons en douceur et au milieu de nulle part, on dresse une table de petit déjeuner où l’on sabre le champagne.

 

 

Nous poursuivons notre découverte en 4X4 au cœur des dunes rouges les plus haute du monde (350m) qui bordent Sossusvlei. Océan de sable sur plus de 100km à la ronde. « Big Mama » au nord et « big daddy » au sud sont les petits noms donnés aux dunes dominant le paysage où tout n’est que pur orange et rouge avec un ciel bleu. En empruntant un chemin pédestre, nous arrivons à la Dead Vlei. Un paysage quasi mystique composé d’arbres morts figés dans une cuvette blanche au milieu des dunes rouge orange. Le lieu est peu visité, c’est superbe. N’oublions pas le Sesriem Canyon où l’on marche dans une faille de plus de 30m de profondeur. On perçoit nos premiers serpents.

 1er janvier 2010

Route interminable vers Swakopmound, ville balnéaire la plus courue de Namibie pour les vacanciers en quête de fraîcheur lors des grosses chaleurs Namibiennes. Effectivement nous passons de 40 à 15 degrés. Swakopmound, ville coloniale plantée de palmiers et jardins verdoyants, contrastant avec les seules couleurs du désert. L’atlantique et le courant du Benguela, venant directement de l’antarctique baignent la cote d’une eau froide regorgeant d’huîtres, de langoustes et de poissons.

2 janvier 2010

Magnifique journée permettant de combiner découverte de l’océan en bateau et une excursion en 4×4 entre dunes et océan. Départ de Walvis Bay pour une croisière dans le lagon en passant par le port, la plate forme guano, les bateaux russes au large de la côte. Là, les otaries viennent mendier du poisson jusqu’à monter à bord. Puis nous arrivons sur la baie de Pelican Point, pointe de la péninsule où s’est installé une colonie d’otaries à fourrure du cap. On admire ce paysage, plage quasiment noire, recouverte d’otarie, tout en appréciant moyennement l’odeur.

Les dauphins viennent jouer autour du bateau. La baie est habitée par de nombreuses espèces d’oiseaux telles que le pélicans ou encore les flamants roses, qui n’ont rien de rose.

Puis débarquement sur une plage où nos guides et véhicules nous attendent. Route vers Sandwich Harbour, ballade à pied entre dunes et océan. Le retour se fait par le delta de la Kuiseb où l’on peut observer des sprinboks.

 

 

 

3 janvier 2010

Changement de programme. Le pied de Mag est douloureux (ca tire avec les fils et la cicatrice gonfle) donc repos oblige. On zappe l’étape vers le Damaraland et restons une journée de plus à Swakopmound

4 janvier 2010

Direction Erongo Lodge niché au cœur des montagnes Erongo à 10km à peine de la petite ville de Omaruru. Lodge en totale harmonie avec l’environnement caractérisé par un désert de granite avec d’énormes blocs. Nous décidons de partir en safari, nouvelle expédition à la découverte des animaux. Notre guide issu du peuple Damara tente désespérément de nous apprendre sa langue caractérisé par leurs fameux clics. Peine perdue, nous n’arrivons même pas à sortir un son.

La nuit sous la tente est un peu mouvementée. Les singes tentent de rentrer et font un tel boucan, que je n’entends plus les ronflements de Bruno. C’est un comble !

 

 

 

 5 janvier 2010

Omaruru/Windhoeck. Détente à Gocheganas situé sur un promontoire surplombant la réserve. Mélange de vie sauvage, de nature et de bien-être.

6 janvier 2010

Direction vers l’aéroport et vol vers Victoria Falls pour une découverte du Botswana et du Zimbabwe. Après notre installation dans notre magnifique tente, départ avec notre guide pour un safari dans le parc national de Chobe (Botswana). Il présente à lui seul tous les types de paysages : plaines inondables, dépressions sablonneuses, prairies et désert de type Kalahari.

Le parc s’étend sur 1.1 millions d’hectares et porte le nom de la rivière Chobe, connue sous d’autres noms et formant alors une frontière irrégulière entre le Botswana et la région de Caprivi Strip en Namibie. La région de Chobe offre une importante variété d’habitats aux troupeaux d’éléphants (on estime à 73.000 le cheptel de Chobe, avec des troupeaux pouvant atteindre jusqu’à 500 têtes), de buffles et de zèbres. Riche en gibiers le parc constitue un excellent garde-manger pour les prédateurs tels que le lion, léopard, guépard, hyène et le lycaon. Une journée de safari ne suffit pas pour s’en prendre plein les yeux, mitrailler de photos et être attendris par un bébé éléphant qui fait un vol plané, eh oui!

7 janvier 2010

Safari croisière sur le Okavango avec un ranger. Imaginez un fleuve qui ne trouve jamais la mer… mais qui se perd dans l’immensité d’un désert. Un delta gigantesque de méandres de canaux, d’îlots, peuplé de crocodiles, d’hippopotames… L’Okavango se faufile dans le désert, tel un ruban vert porteur de vie, d’exubérance, au cœur d’une des régions les plus arides de la planète. C’est chose faite, nous avons passé une nuit au cœur des marais, bercés par les grognements des hippos, les barrissements des éléphants, les singes … et surement les serpents (mais on ne les a pas vus). Rien de tel qu’un sifflet dans la tente pour vous rassurer, c’est évident !

8 janvier 2010

Dernier safari et direction le Zimbabwe pays enclavé au cœur de l’Afrique austral qui rassemble à lui seul, bien des particularités. Et s’il ne manque qu’une mer, le Zambèze y remédie. Ce fleuve a doté le Zimbabwe d’une merveille du monde naturel : les chutes Victoria. Aucune description n’est à la hauteur du spectacle, il faut avoir vu, entendu et senti « Mosi-oa-Tunya », la fumée qui tonne. Des millions de litres d’eau du Zambèze s’engouffrent à chaque seconde dans cette faille de 1708 mètres pour se fracasser dans un bruit de tonnerre 103 mètres plus bas, avant de poursuivre leur chemin sinueux vers le lac Kariba. On entend gronder les chutes à plusieurs kilomètres.

9 janvier 2010

6h30 départ pour un safari à dos d’éléphant. Rencontre avec les éléphants en apprenant leur histoire. Leur taille impose le respect, leur intelligence fascine, leur regard capte l’attention. Rien qu’en lui donnant à manger, il aspire notre main, effet impressionnant. Sa marche et son rythme zen, procure une vraie sensation d’harmonie avec la nature.

 

 

14h, marcher avec les lions aux côtés de l’association « Alert » qui travaille à leur réintroduction dans la nature. Assez incroyable et impressionnant. Les photos vous parleront mieux …

 

 

 

10 janvier 2010

Retour en France en passant par Johannesburg

Fin d’un magnifique voyage

Voyage réalisé avec XO africa